Après un premier opus fort sympathique, les super-héros DC Comics sont de retour au combat dans Injustice 2.
Le Fighting-Game de NetherRealm Studios est enfin disponible sur consoles Next-Gen et PC. Que vaut ce nouvel opus ?
C’est beau ! Mais…
Graphiquement le titre est très beau et parfois même assez bluffant avec la modélisation de certains visages, comme celui de Supergirl et ses expressions apeurées au début de l’aventure. Toutefois, cela reste inégal d’un personnage à un autre car certains n’ont pas eu droit à ce traitement. On peut citer Gorilla Grodd avec sa peau en texture digne de la PS2 et Doctor Fate qui se paye une tête assez hilarante. Ce qui peut aussi choquer c’est le changement de framerate qui passe de 60 FPS lors du combat à 30 FPS à l’activation du coup spécial du héros. Mais dans l’ensemble, le titre est assez beau.
Une histoire prenante
Suite directe du premier opus, on y retrouve Batman qui tente tant bien que mal de reconstruire une société en ruine après la bataille contre Superman. L’homme d’acier justement qui croupit dans une prison de soleil rouge. Mais Brainiac vient contrer ce nouvel équilibre en tentant de s’accaparer la Terre et son savoir en enrôlant des super vilains et d’anciens alliés de Superman.
On peut remarquer l’importance des séries TV DC Comics actuelles dans le choix des personnages pour le roster de ce second opus. On peut y voir Black Canary, Captain Cold, Reverse Flash, Gorilla Grodd, Firestorm ou encore Supergirl.
L’histoire est assez prenante et on se surprend à continuer d’avancer pour en savoir plus. Mais le grand soucis de cette histoire est la durée. Il faut à peine 5 heures pour boucler à 100% la campagne solo. A savoir qu’il faut recommencer les combats où l’on propose un choix de combattants pour accéder à la fin alternative. heureusement que d’autres modes sont présent pour parfaire le mode solo comme le Multivers.
Une ambiance sonore immersive mais une casting vocal inégal
La bande originale est des plus captivante avec des thèmes guerriers, emprunt d’héroïsme et parfois de désespoir. On ressent le doute et la peur des personnages dans certains morceaux.
Côté casting vocal, il y a du très bon avec l’inimitable Adrien Antoine dans le rôle du Caped Crusader ou encore Valérie Siclay qui prête de nouveau sa voix à l’excellente Harley Quinn. Mais il y a aussi du mauvais, les voix de Superman et Aquaman, pour ne citer qu’eux, sont assez mal choisi et ne collent pas avec les personnages.
Une prise en main raide mais habituelle
Comme son demi-frère Mortal Kombat, Injustice souffre du syndrome du combattant raide comme un piquet. Certains coups sont assez difficiles à placer en raison de la posture du combattant. Il faut bien connaitre le enchaînement pour pouvoir gagner un match sans tomber dans la répétition de coups spéciaux. Mais une fois le jeu pris en main ont enchaîne les combats en essayant de ne pas abuser des ultimates.
Conclusion
Injustice 2 est loin d’être le jeu de combat de l’année, surtout avec l’arrivée de Tekken 7. Mais il ne joue pas du tout dans la même court. Injustice à le mérite d’être un background de l’univers DC qui respecte l’oeuvre originale, en comparaison avec l’univers cinématographique qui déçoit à chaque film (NDLR : espérons que Wonder Woman remonte le niveau). Injustice 2 est un bon fighting game dans l’ensemble, à recommander aux fans des franchises de comics.
[…] NDLR : Retrouvez notre test d’Injustice 2 en cliquant ici […]
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