[TEST] The Devil In Me – Dans l’hôtel d’un serial killer

The Devil In Me est le quatrième opus de The Dark Pictures. Pour ce chapitre, Supermassive Games nous emmène cette fois dans L’hôtel de L’Exposition, un endroit tristement célèbre pour avoir été le lieu de massacre du serial killer H. H. Holmes en 1893.

L’HISTOIRE

Dans The Devil in Me, vous êtes invité à visiter une reconstitution exceptionnelle de l’hôtel de l’Exposition universelle construit par le tueur en série américain H.H. Holmes. Vous incarnez les membres de l’équipe de Lonnit Entertainment, des créateurs de documentaires à petit budget attirés par la promesse d’un scoop hors du commun qui pourrait booster l’audience de leur émission de télévision. Pour survivre à ce piège mortel, ils devront faire des choix impossibles sous le regard permanent de leur hôte sanguinaire.

On ne change pas une recette qui fonctionne ! Pour ce 4ème opus de The Dark Pictures, The Devil In Me se structure de la même manière que ses prédécesseurs. Le prologue nous plonge en 1893. Les deux personnages jouables sont un jeune couple venu voir l’Exposition Universelle. Sans surprise, quelques soient nos choix et actions, nos deux amants sont promis à un destin tragique, puisqu’ils finissent tués par celui que l’on surnomme La Bête de Chicago.

Une fois le prologue terminé, nous retournons voir notre vieil ami Le conservateur. « Oh vous voilà de retour ». Lui aussi semble se rappeler de nous, et n’hésite pas à appuyer notre attirance pour une nouvelle histoire morbide. Une fois son speech terminé, retour en l’an 2022, et début du cauchemar pour nos membres de l’équipe de Lonnit Entertainment…

BEAUCOUP DE NOUVEAUTÉS CONCERNANT LE GAMEPLAY

De manière générale, la façon de jouer dans The Devil In Me reste la même que les précédents opus. Nous avons la possibilité de jouer en solo, ou à plusieurs en local ou en réseau. Le niveau de difficulté se décide sur 3 niveaux : clément, difficile, mortel; et peut être changé à tout moment dans le jeu (un bon point si le jeu nous parait trop difficile ou à l’inverse trop simple au cours des chapitres). Et nos choix et actions influent sur la relation entre les personnages, ainsi que la potentialité de la mort de chacun.

Cependant, énormément de fonctionnalités ont été ajoutés pour The Devil In Me. Avant, le jeu nous prenait beaucoup par la main : le personnage ne pouvait qu’avancer, reculer et exécuter les QTE au bon moment. Ici, on peut maintenant sauter, grimper, déplacer des éléments de décors, et même maintenir un certain équilibre lors d’un passage délicat (avancer le long d’un tronc d’arbre par exemple). Clairement, ces ajouts amènent un certain dynamisme au jeu. Une manière d’actualiser la licence.

Au-delà de ces nouvelles interactions, un inventaire est désormais disponible, et chaque personnage possède ses objets de prédilection, efficaces pour interagir avec certains éléments (objets, énigmes). Charlie possède notamment ses cartes de visite qui lui permettent de crocheter des boites ou porte, ainsi que son briquet pour les passages sombres. Kate a un crayon à papier pour déceler des messages, Jamie peut rétablir le courant grâce à son boîtier. Mark et Erin quant à eux possèdent des outils plus portés sur l’audiovisuel. Le micro et casque d’Erin permettent d’entendre des sons venant de différentes directions (pour la plupart des cris ou lamentations), une façon d’ajouter une immersion encore plus intense !

A cela s’ajoute la collecte d’oboles : ces pièces symboliques qui servaient à payer le passeur pour les morts. En plus des classiques tableaux de prédictions et secrets à dénicher, cela amène un bonus pour les complétionistes !

N’oublions pas évidemment les classiques mais efficaces jump scares. Si certains sont assez prévisibles, la plupart font mouche, et vous feront sauter de votre siège. Un conseil : jouez dans le noir pour une meilleure immersion, et une ambiance plus oppressante !

Malgré ces très bons points, quelques bugs subsistent et le plus évident est celui des dialogues. Par moment, un personnage va se remettre à parler anglais (alors que la langue choisie est français). Parfois, ce sont seulement des phrases ponctuelles, parfois des passages entiers. De même qu’un gros décalage labial se manifeste : la bouche du personnage se met à gigoter et le son de sa voix ne sort que quelques secondes plus tard. Des bugs qui n’empêchent pas de jouer, mais qui sont légèrement pénibles, car ils nous font sortir du jeu.

EN BREF…

The Devil In Me est un nouvel excellent opus de l’anthologie des Dark Pictures. C’est assez drôle de retrouver les têtes de antagonistes des anciens jeux mais avec des accessoires et coupes différentes, pour en créer de nouveaux personnages. De même que de retrouver la comédienne et chanteuse Jessie Buckley dans le rôle de Kate Wilder. Les nouvelles fonctionnalités d’interactions, ainsi que le nouvel inventaire sont très appréciables, et ajoutent une bonne dynamique de jeu. L’histoire est prenante, une bonne immersion horrifique, et les personnages sont intéressants. Bref, si vous êtes fan de films d’horreur, ne ratez pas ce 4ème chapitre de The Dark Pictures.