Après l’excellente saga Batman: Arkham, Warner Bros. Games, Rocksteady Studios et DC proposent Suicide Squad: Kill the Justice League. Que vaut donc cette nouvelle licence ?

9 ans après Batman: Arkham Knight, Rocksteady Studios est de retour en changeant son fusil d’épaule en donnant leur chance aux vilains cette fois-ci. Exit Batou Welcome la Suicide Squad et sa bande de fêlés du Bocal.

Cinq ans après les événements de Batman: Arkham Knight, la Task Force X d’Amanda Waller (Alias Suicide Squad) composée de d’Harley Quinn, Captain Boomerang, Deadshot et King Shark est appelée à Metropolis en proie à Brainiac. Celui-ci à envahit la Terre et a commencé à soumettre les humains en les transformant en monstres. Mais ce n’est pas tout car certains membres de la Justice League ont eux aussi été soumis par le scientifique extra-terrestre. Ainsi, Superman, Flash, Green Lantern, et Batman obéissent aux ordres de Brainiac. Pour les fans de DC, vous croiserez certains personnages comme Wonder Woman, Oswald Cobblepot, Lex Luthor, Rick Flag, Gizmo, Hack Toyman ou encore Ivy qui est revenue d’entre les morts.

Au début de l’aventure, après un court tuto pour expliquer les mécaniques de gameplay, notre escouade se retrouve dans le musée de la Justice League et fais le plein d’armes et de gadgets imprunté à la League et/ou à ses ennemis. Ainsi Harley s’équipe du lance-grappin et un Bat-drône de Batman, Boomerang emprunt un accessoires de Flash utilisant la vitesse pure, Shark une sulfateuse et pour Deadshot un Jetpack. L’équipe est désormais parée pour s’attaquer à Brainiac et sa (In)Justice League.

La prise en main est plutôt simple mais nécessite un temps d’adaptation pour le jeu aérien. Lors des premières minutes de jeu, on alterne entre nos quatre compères pour découvrir les mécaniques de gameplay et découvrir un jeu très vertical. Il faut s’y prendre à plusieurs fois avant d’arriver aux portes du Daily Planet, point de rendez de la team pour débuter l’aventure.

Graphiquement, c’est beau mais par moment. La modélisation des personnages est plutôt sympathique mais quand on regarde les ennemis (très peu variés) et certains décors, ce n’est plus trop ça. De plus, la map est extrêmement vide.

Comptez une petite dizaine d’heure pour arriver au bout de l’aventure, ce qui fait un peu court pour ce type de jeu. Pour les complétistes, il vous faudra une vingtaine d’heures pour débloquer le platine. Le jeu est agréable en solo ou à deux avec l’IA pour diriger les deux autres protagonistes mais il est assez brouillon à quatre joueurs dans la lecture de jeu. De plus le titre est très redondant car on fait exactement la même chose tout le temps. On n’est loin du gameplay varié de Batman: Arkham, dommage.

Pour conclure, si vous êtes un fan inconsidéré de la franchise Batman: Arkham et que vous attendez un gameplay et une ambiance identique dans ce Suicide Squad: Kill the Justice League de Rocksteady… passez votre chemin. L’action est répétitive à souhait et le vide de la map n’arrange pas les choses. Nous avons plus eu de plaisir à jouer à Gotham Knights sorti il y a un peu plus d’un an.

Suicide Squad: Kill the Justice League est disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X et PC.

Test effectué sur PS5 sur une version dématérialisée fournie par le distributeur

Les Plus Les Moins
Plutôt joli… … mais parfois non
Le doublage français de qualité Plutôt court
Un gameplay varié Très redondant
La coopération jusqu’à 4 joueurs… … mais assez brouillons à partir de 3
La map assez vide

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