Environ un an après la sortie de Dishonored 2, la saga Dishonored revient avec un nouvel opus sous la forme d’un stand-alone. Votre principale mission sera tout simplement de tuer l’Outsider, ou en tout cas essayer de tout faire pour y parvenir, bon retour Karnaca.
Dishonored – La Mort de l’Outsider : nos impressions
L’histoire :
L’histoire de Dishonored est plutôt simple, nous incarnons Billie Lurk (la propriétaire du Dreadful Wale dans dishonored 2) et vous êtes à la recherche de votre mentor « DAUD », vous êtes de retour dans la ville de Karnaca. Une fois votre mentor retrouvé celui-ci vous explique que vous et lui allez partir en mission pour tuer l’Outsider. Même si l’histoire fait un peu triste sur le papier, elle est bien plus complexe que cela, car bien-sûr l’Outsider sait que vous voulez le détruire et pour cela il s’amusera avec vous jusqu’au combat final. Ce stand-alone nous conduit aux origines du personnage afin de mettre la main sur un moyen de l’éliminer une bonne fois pour toute. Il vous faudra compter une douzaine d’heures pour boucler l’histoire et quelques heures de plus si vous souhaitez découvrir les moindres secrets de chaque personnage et de la ville.
Graphisme :
Graphiquement parlant, ce nouveau Dishonored a compris ses erreurs du passé et nous sort une version Day One incroyablement belle. Testé sur une version PC, La mort de l’Outsider nous a paru plus « fine » que d’habitude, avec une direction artistique toujours au top. Le jeu tournait sans problème en 60 images par seconde voir plus en 1080p avec les options « très élevées » (avec une GTX980). Si certaines textures sont encore un peu baveuse, c’est surtout la diversité des lieux et la retranscription d’une atmosphère, des effets de lumières qui font encore une fois, le charme de ce Dishonored. Les personnages, bénéficient aussi d’un character design propre à eux même et bien pousser. Même en étant à 30 fps sur console, le jeu offre une bonne claque visuelle et un nouveau joueur découvrant le jeu adoptera tout de suite le coté « graphique » pour se plonger dans ce monde sombre.
Gameplay :
Fini l’arbre de talent, dans cette opus nous débloquerons la plupart de nos capacités dès le début du jeu. Cela peut peut-être repousser un peu les anciens joueurs de la sage, mais le jeu se veux beaucoup plus accessible pour un nouveaux publics. Fini la marque de l’Outsider, fini les potions de mana, Billie utilise une énergie qui se régénère seule avec le temps, une mécanique qui ouvre la voie à un gameplay encore plus nerveux (voire brutal parfois) que par le passé. Certains pouvoirs drainent néanmoins de l’énergie, afin d’apporter un minimum de gestion de ressources à la formule renouvelée proposée par Arkane. Fini aussi la notion de Chaos, cette chose qui influait directement sur le monde et qui était déterminée par le nombre de personnes tuées par le joueur, mais aussi par ses choix. Dans cet épisode, Billie est libre d’utiliser ses pouvoirs à sa guise et de tuer qui bon lui semble. La notion de bien et de mal est ainsi enlever pour notre plus grand plaisir. Durant les missions vous pourrez faire des « contrats » qui vous permettront de gagner de l’argent pour améliorer vos armes et certaines compétences auprès d’un marchant plutôt louche. Pour parler des compétences de Billie, sachez que vous en aurez en gros trois principaux :
- Le sort de téléportation qui vous permet de créer un clone et prendre sa place
- le sort « Semblance » qui vous permet de voler l’apparence de qui vous voulez (civils, gardes)
- le sort « Transference » qui permet de sortir votre âme de votre corps et marquer les PNJ ou objets intéressants.
Conclusion :
Sans détruire le background d’une saga, Dishonored : la mort de l’outsider nous fait revenir dans son univers avec réussite. Dans la peau d’une Billie Lurk aux talents plutôt sympathique, la formule action/infiltration du studios lyonnais se libère de certaines règles pour nous offrir un final impressionnant. Le jeu est toujours aussi riche en possibilités d’approches et en qualité artistique. Le fait de ne pas avoir à obligatoirement posséder les jeux Dishonored pour pouvoir faire celui-ci est aussi une excellente chose. Que ce soit sur PC ou console, les joueurs ayant fait les deux premier opus seront conquit. Et quand aux nouveaux joueurs, ils découvriront sans doute un univers lui donnant envie de faire les précédent opus.