Attendu par une armée de Geek et une légion de nostalgiques de 80’s, Ready Player One, le nouveau film de science-fiction de Steven Spielberg débarque au cinéma. Nous avons eu la chance de le voir. Qu’en est-il ? On vous dit tout !
Cela faisait un bout de temps que Spielberg n’avait pas toucher à la SF en tant que réalisateur. Sa dernière incursion était le très passable La Guerre des Mondes en 2005. Le maître est désormais de retour avec Ready Player One, un film ampli de nostalgie dans une vision du futur où la réalité virtuelle est ancré dans le quotidien.
On ne va pas le cacher plus longtemps, OUI le film est très bon et OUI nous avons adoré. Le film sait trouver son public avec un nombre incalculable de références à la Pop-Culture mais surtout une ambiance d’antan. Spielberg ne révolutionne pas la SF, il a condensé le meilleur dans un long-métrage.
Adapté du roman éponyme d’Ernest Cline, Ready Player One nous raconte l’histoire de Wade Watts, un adolescent orphelin introverti et timide qui passe le plus clair de son temps dans l’OASIS, un monde virtuel qui permet aux humains de s’évader. L’action se passe en 2044 à Columbus dans l’Ohio, où notre héros vit avec sa tante dans un quartier ghetto nommé Les Piles. Pour échapper à une vie morne et la triste réalité de l’état dans le Terre, Wade alias Parzival (petite référence aux chevaliers de la table ronde) se met en quête d’un Oeuf de Pâques, un artefact caché dans l’OASIS par son défunt créateur James Halliday. Celui-ci à dissimuler trois clés qui devront être remportés lors d’épreuves pour pouvoir mettre la main sur l’artefact qui offrira au vainqueur l’intégralité de la fortune de James Halliday ainsi que le contrôle total du monde virtuel. Parzival se met donc en quête accompagné de ses amis. Tous ensembles, ils devront faire face à l’entreprise IOI qui convoite l’OASIS avec ses armées de Sixers, des joueurs experts prêts à tout pour trouver le tant convoité Easter Egg dirigé par le machiavélique Nolan Sorrento.
On s’arrête là pour l’histoire et on vous laisse découvrir la quête de Parzival, et passons au côté Pop-Culture. Les références sont très nombreuses et on peut passer du récent avec Tracer d’Overwatch à Battletoads pour les jeux vidéos et un multitude de films allant de Shining à Retour vers le Futur en passant par RoboCop et Jurassic Park. On avait peur de la surenchère de fan-service mais il n’en est rien. On repère les personnages et objets avec sourire et c’est un véritable bonheur. Certains objets sont même très subtiles comme la « Rubik’s Cube Zemeckis » qui remonte le temps (clin d’œil à Robert Zemeckis le réalisateur de Retour vers le Futur), ou encore la « Sainte-Bombe » tout droit sorti des jeux Worms. Les armes utilisées par les avatars sont aussi des références comme le Faser de Donovan dans la série « V » ou encore le Lanzor, l’arme de prédilection du CGU dans la franchise Gears of War.
Niveau qualité photo, Ready Player One est tout simplement magnifique que ce soit dans le monde réel ou dans l’OASIS. Le grain de peau des avatars est impressionnant.
Pour conclure, Steven Spielberg nous livre un classique de la SF qui touche toutes les générations. Magnifique, passionnant et très intéressant, Ready Player One est le choc SF de ce début d’année. Un rêve de gosse pour certains, un hommage à la Pop-Culture pour d’autres, tout le monde devrait trouver son bonheur.
Ready Player One de Steven Spielberg avec Tye Sheridan, Olivia Cooke, Ben Mendelsohn et Simon Pegg est prévue pour le 28 mars prochain au cinéma.