[CRITIQUE] Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 : une conclusion magistrale pour la trilogie ?

Après un Ant-Man et La Guêpe : Quantumania qui n’a pas fait l’unanimité, Marvel propose Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 qui conclut la trilogie. Nous l’avons vu, on vous dit « presque » tout… sans spoilers.

Nos Gardiens de la galaxie ne sont pas en grande forme avec un Peter Quill qui sombre dans la bouteille à cause de la mort de Gamora et Rocket qui revoit son passé revenir le hanter. C’est d’ailleurs celui-ci qui le rattrape avec l’arrivée en fanfare d’Adam Warlock qui vient directement sur Knowhere, où les gardiens ont posé valises, que l’impressionnant Souverains vient s’en prendre à notre raton-laveur préféré. Warlock met à mal l’équipe au complet et réussi à blesser mortellement Rocket. Celui-ci étant modifier génétiquement et composé de beaucoup d’éléments électroniques, le seul moyen de le sauver est de retourner là où Rocket a été « fabriqué ». Nos gardiens se mettent donc en route pour sauver leur ami d’une mort certaines. Et c’est tout ce qu’on vous dit pour ne pas vous spoiler.

Ce troisième opus est beaucoup plus sérieux et sombre que les deux précédents. A noter qu’il faudra regarder l’épisode spécial Noël disponible sur Disney+ pour comprendre quelques traits de l’histoire. Une histoire qui est très ancrée dans le passé avec notamment des flashbacks sur la création de Rocket qui sont très émouvants et poignants. Le petit animal râleur et caractériel vous fera lâcher plus d’une larme.

Le reste du casting n’est pas en reste avec un développement plus poussé sur Drax et Mantis qui forment un duo comique très attachant et surtout Nebula qui prend une place plus importante, ce qui est très plaisant. Le personnage de la « nouvelle » Gamora est également bien travaillé. Groot est un peu en retrait mais il a droit à ses scènes d’anthologies. De plus, on retrouve quelques personnages mythiques tels que Cosmo, Stakar (Sylvester Stallone) et Kraglin tout entrain d’apprivoiser la flèche léguée par Yundu. Une mention aussi pour Linda Cardellini (la femme de Hawkeye dans le MCU) qui incarne l’adorable Lylla que nous vous laissons découvrir dans le film.

Le film s’offre également un méchant mémorable en la personne du Maître de l’évolution joué parle talentueux Chukwudi Iwuji qui est totalement bluffant dans le rôle d’un antagoniste psychopathe qui donne la chaire de poule. C’est d’ailleurs ce personnage qui a sous ses ordres Adam Warlock, qui est par contre bien loin de son personnage dans les comics. Ici il est un peu gauche et parfois un peu à la ramasse. Les fans du personnages n’apprécieront pas tous.

Visuellement, nous avons droit à la crème du CGI avec un Rocket plus vrai que nature et des plans-séquences magnifiques en intro du film ainsi que dans une scène de combats d’anthologie belle autant dans la forme que dans sa sonorité. Car pas de Gardiens de la Galaxie sans une bande originale de folie. De Radiohead au Beasty Boys en passant par Alice Cooper et Earth, Wind & Fire, le choix des chansons est tout simplement parfait. Mention spéciale à l’intro du film qui donne le La avec une version acoustique du légendaire Creep de Radiohead.

Plus sérieux, plus émouvant, mais pas moins drôle, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 conclut avec brio la trilogie non pas sans vous faire couler quelques larmes. Foncez tête baissée dans les salles découvrir cette petite perle.

Synopsis : Alors qu’elle s’apprêtait à s’installer à Knowhere, notre bande de marginaux préférée voit son destin bouleversée par les échos du sombre passé de Rocket. Décidé à sauver la vie de son coéquipier, Peter Quill, encore sous le choc de la perte de Gamora, rassemble à nouveau son escouade autour de lui pour une mission dangereuse. Une mission qui, si elle n’est pas menée à bien, pourrait bien conduire à la fin des Gardiens tels que nous les connaissons.

Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 de James Gunn avec Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Vin Diesel, Bradley Cooper, Pom Klementieff, Karen Gillan, Sean Gunn, Chukwudi Iwuji, Will Poulter et Maria Bakalova est attendu pour le 3 mai prochain au cinéma.