Une partie de l’équipe de Geek Generation est partie découvrir Le Sanatorium Hermann, un Escape Game Immersif Horrifique proche de Nantes. Nous avons réservé les quatre jeux sur deux soirs, dans un ordre chronologique et crescendo en terme de peur : Asylum, La Progéniture, Le Patient 237, et La Traque.
Nous arrivons pour la session de 20h30. Il fait nuit, l’endroit paraît lugubre. Un logo Sanatorium sur une énorme caisse en fer nous indique que nous sommes au bon endroit. Nous entrons dans le bâtiment, et attendons dans le sas. La tension commence à monter. Au bout de quelques minutes, la porte s’ouvre et une médecin au teint blafard nous laisse entrer. Le début de l’expérience commence…
Une fois nos affaires posées, nous attendons les règles. Et celles-ci ne sont pas là pour plaisanter… Quelques unes sont assez classiques, comme le fait de ne pas forcer, ou de ne pas grimper sur les décors. Mais d’autres sont beaucoup moins rassurantes. A l’intérieur, beaucoup de choses peuvent se produire, et nous devons nous laisser faire par les personnages, qui ont droit de nous toucher et nous malmener. Une information dont nous nous doutions, mais qui fait doucement monter la tension…
ASYLUM
Pour notre première mission, nous devons infiltrer un hôpital psychiatrique, dans lequel un certain docteur Hermann semble utiliser des méthodes peu orthodoxes sur ses patients. Nous sommes conduits par son ancienne assistante, congédiée pour des raisons secrètes, et qui semble vouloir faire éclater au grand jour ce qui se trame réellement dans cet asile.
Nous traversons un couloir éclairé par une lumière verte. Quelques minutes suffisent à embrouiller notre cerveau. Et une fois sortis, un voile magenta couvre notre vision. Un artifice qui fait son effet, puisque notre premier sens s’en retrouve altéré. Cela fait monter d’autant plus la pression, en attendant de débuter notre périple dans l’asile.
Une fois à l’intérieur de cet asile, tout ne se passe évidemment pas comme prévu… Cadenas à chiffres, ou à clés, énigmes visuelles et sonores… nous allons devoir collaborer afin de sortir intactes de cet endroit. La thérapie peut désormais commencer…
LA PROGENITURE
Une fois sortis de cet asile, nous entamons une nouvelle aventure. Cette fois, il s’agit de s’introduire dans l’appartement de Billie, le plus jeune des enfants du docteur Hermann, et ayant une obsession pour les clowns. Celui-ci pourrait être à l’origine d’une série de meurtres qui ont eu lieu dans un cirque il y a peu. Nous devons y trouver des preuves accablantes de ses meurtres, afin de le mettre sous les verrous. Attention cependant, car Billie est très maniaque. Nous devons donc fouiller, tout en remettant à la place exacte ce que nous venons de prendre. Car celui-ci peut revenir chez lui d’un moment à l’autre, et le moindre objet déplacé pourrait trahir notre présence.
Nous entamons donc nos recherches, tout en gardant un œil sur une potentielle cachette, dans le cas où Billie déciderait de revenir. Un stress bien présent, car aucun de nous n’a envie de se retrouver nez à nez avec ce fou. Nos fouilles nous amènent à des découvertes macabres, et nous poussent à mettre nos mains dans des endroits peu agréables. Et malgré nos précautions, le tueur finit par découvrir que des intrus se sont introduits chez lui. Nous essayons alors de nous échapper tant bien que mal de ce sinistre univers circassien, poursuivi par un clown détraqué et assoiffé de sang…
LE PATIENT 237
Le clown n’ayant pas réussi à venir à bout de notre courage et notre intégrité (enfin presque pas…), nous retournons dans… un asile ! Notre mission, si nous l’acceptons, est de transférer le Patient 237 vers un autre service. Evidemment il ne s’agit pas d’un malade classique, mais bien d’un tueur (encore un!) froid et réfléchi. Et comme si cela ne suffisait pas, des règles nous sont données afin que tout se passe sans accroc. Nous ne devons jamais lui tourner le dos, ne pas le regarder dans les yeux, et surtout ne jamais le laisser nous renifler. Des avertissements qui nous font déjà froid dans le dos, avant de rencontrer ce fameux personnage…
Afin d’atteindre la cellule de ce patient 237, nous descendons un escalier en pierre, dans une quasi obscurité. Et celle-ci devient totale lorsque la porte de la salle se referme derrière nous ! Nous nous retrouvons donc dans le noir complet, ne sachant pas si nous sommes déjà dans la cellule du patient, ou bien dans une pièce intermédiaire. Une certaine angoisse commence à nous parcourir, et nous n’osons pas trop bouger ou nous éloigner du mur, de peur que le patient ne soit pas loin. Au bout d’un moment, le plus courageux du groupe se rapproche du milieu de la pièce, et l’individu présent au fond de la pièce se met alors à bouger, ce qui nous fait sauter au plafond ! On distingue alors les barres d’une cellule, et une petite lampe de poche suspendue. Mais le temps que nous allumions celle-ci, l’individu a déjà disparu…
Non sans une certaine appréhension, nous avançons progressivement dans des couloirs obscurs. Après un tunnel quelque peu étroit, et dans lequel nous n’avions d’autres choix que de nous faufiler un par un (sinon ce ne serait pas drôle !), nous atterrissons dans une salle tapissée de sang du sol au plafond… A la suite de cela, de nombreux pièges et scènes dignes d’un bon film d’horreur nous attendent.
Labyrinthe dans le noir total, tunnel étroit, baignoires macabres… Tout est fait pour une angoisse omniprésente. Sans compter que le patient 237 peut nous surprendre à chaque recoin…
LA TRAQUE
Toujours en vie après avoir échappé à ces 3 psychopathes ? Oui, mais non sans mal ! Et notre petit cœur, ainsi que nos vêtements en ont fait les frais ! Cependant, nous sommes tout de même prêts pour affronter notre dernière expérience : La Traque ! Cette fois, pas (ou peu) d’énigme. Il s’agit d’une véritable chasse à l’homme, où nous sommes traqués par un malade. Le jeu du cache-cache enfantin prend une toute autre ampleur…
Nous sommes balancés dans un labyrinthe avec comme seule lumière 2 petites lampes de poche pour 4 personnes. Et nous commençons notre périple dans un sous-sol humide, où ramper est notre seul moyen de nous déplacer. Après avoir découvert une trappe, nous arpentons les décors sordides d’un ancien hôpital abandonné.
Après l’exploration des deux premières salles, aucun moyen d’avancer plus loin. Une porte nous fait face. Nous sommes persuadés qu’il s’agit du chemin à emprunter, mais aucun indice ne se dessine, malgré nos multiples fouilles. L’angoisse monte lorsque nous entendons un sifflement… Pas de doute, il s’agit de notre bourreau ! Dans le stress, nous partons chacun nous abriter dans de modestes cachettes. Nous sommes deux à nous cacher dans un casier étroit, que l’on prend bien soin de refermer. Notre tyran arrive dans la pièce. Le halo de sa lampe balaie la salle, à notre recherche. Après quelques secondes, il éteint sa lampe de poche, et nous n’entendons plus que ses pas. Le stress nous gagne lorsqu’il s’approche du casier. Nous retenons au maximum notre respiration, car le moindre bruit peut nous être fatal…
Une fois celui-ci parti, la porte s’ouvre, et un labyrinthe se dévoile. La vraie partie de cache-cache peut désormais commencer…
EN CONCLUSION
Le Sanatorium Hermann est un lieu où l’expérience horrifique se vit d’une façon très intense ! Dans chacun des jeux, l’univers et l’immersion sont incroyables. Le fait qu’il s’agisse d’un ancien hôpital psychiatrique participe à cette ambiance assez particulière dès notre entrée. Tous les comédiens sont excellents, et nous apportent notre lot de sueurs froides, sursauts, et parfois même une certaine sensibilité… Et ce, qu’il s’agisse des comédiens à l’intérieur de chacun des jeux, que ceux présents à l’entrée et qui nous accompagnent dans chacune des salles.
Le Sanatorium Hermann n’est pas un escape game classique. Le but n’est pas de réussir toutes les énigmes afin de sortir à temps, mais bien de vivre une expérience (avec son lot de frayeurs et de stress) ! Si nous ne trouvons pas les indices, le comédien sera là pour nous mettre le nez dedans (et pourra en profiter pour nous malmener au passage, c’est cadeau!). On finira donc forcément l’expérience et l’histoire du jeu (à moins de déclarer forfait si l’expérience est trop intense). Si vous êtes fan de films d’horreur et de sensations fortes, allez-y les yeux fermés !
- DATE : du mercredi au dimanche (plusieurs créneaux disponibles)
- LIEU : 12 rue des loges, parc activités de la Bayonne – 44140 MONTBERT
- DUREE : 80 minutes
- AGE : à partir de 16 ans
- TARIF : à partir de 43€
- INFOS & RÉSAS : Le Sanatorium Hermann
Instagram : Le Sanatorium Hermann