Le distributeur ART HOUSE invite les fans d’animation japonaise à se mobiliser à ses côtés pour la sortie au cinéma du film SILENT VOICE.
A sa sortie en France, le manga « A Silent Voice » avait été un franc succès avec plus de 250 000 exemplaires vendus, ce qui a encouragé la création d’une version animée. Le distributeur français ART HOUSE s’est investi pour que le film sorte au cinéma mais il lui manque de quoi lui donner toutes ses chances d’exister. Alors que la sortie du film au cinéma est annoncée pour le 22 août, le distributeur lance un appel au soutien et à l’engagement de la communauté de fans à ses côtés.
Lien vers la campagne de soutien : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/ce-magnifique-anime-merite-le-cinema
En 2015, les éditions Ki-oon éditent le titre « A Silent Voice », manga particulièrement émouvant de Yoshitoki Oima qui évoque les thèmes délicats du handicap et du harcèlement en milieu scolaire. C’est un véritable succès et l’un des fers de lance du catalogue de l’éditeur. Le manga se voit adapté en long métrage d’animation et est présenté en compétition à Annecy en 2017. Le distributeur ART HOUSE, sous le charme de ce joyau de l’animation japonaise, s’investit pour que le film sorte du silence et puisse avoir les honneurs du cinéma.
Loin des standards des blockbusters et des comédies estivales, SILENT VOICE n’a pas les mêmes atouts et cherche aujourd’hui un complément de financement pour avoir la visibilité qu’il mérite auprès du public.
Un appel est donc lancé aux fans du manga mais plus largement aux amoureux d’animation et de culture japonaise pour défendre SILENT VOICE via une campagne de soutien. Ainsi, le distributeur espère pouvoir réunir assez de fond et d’attention pour donner la visibilité maximum au film à travers un plus large réseau de salles en France, une Version Française mais également afin de réaliser la version sourds et malentendants ou en audiodescription. A terme, la campagne permettra même la préparation de supports pédagogiques à destination des publics scolaires.
À l’origine, une très jeune mangaka…
N’appréciant pas l’école, Yoshitoki Oima préfère dessiner. En 2008, elle participe à un concours de jeunes auteurs : elle n’a que 19 ans quand elle remporte le 1er prix avec « A Silent Voice ». Si elle n’a pas de handicap, l’auteur a été sensibilisée très tôt à ces sujets grâce à sa mère, interprète en langue des signes, qui l’aidera dans la manière de représenter les échanges muets de ses personnages.
Une jeune réalisatrice fidèle à l’œuvre originelle
Naoko Yamada s’approprie avec brio l’histoire. Le scénario est adapté par Reiko Yoshida (Bakuman, K-ON!) et le design des personnages est signé Futoshi Nishiya (Free!, Hyôka). Le résultat est un long-métrage plein de grâce et de poésie qui traite avec franchise de sujets trop peu souvent abordés au cinéma. La langue des signes est retranscrite avec grand soin et de nombreuses séquences du film sont centrées sur les mains des personnages afin de respecter l’ensemble de ces dialogues.