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[TEST] Assassin’s Creed Shadows : entre tradition et modernité

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Assassin's Creed Shadows

Le 20 mars, vous pourrez parcourir les plaines et les montagnes du Japon de l’ère féodale avec Assassin’s Creed Shadows. Nous avons pu le tester, on vous dit tout !

Après plusieurs reports, il est enfin là ! Le très attendu opus qui nous fait découvrir le Japon de la période Sengoku durant le XVIème siècle. Dans Shadows, nous pouvons diriger deux personnages totalement différents. D’un côté Naoe, une jeune Shinobi agile et silencieuse venant de la provence d’Iga, et de l’autre Zasuke, un Samouraï grand et costaud, ex-esclave venant du continent africain. Tous deux se retrouveront à travers cette aventure à un moment précis de l’histoire. A savoir que vous ne pourrez contrôler Yasuke qu’après quelques heures de jeu, mis à part brèvement lors de l’introduction.

Deux personnages, deux gameplays ! Ainsi Naoe en bonne Shinobi est spécialisée dans la furtivité et dans le parkour. Elle dispose d’un grappin pour grimper facilement sur le toit des chateaux et ainsi pour accéder et point de vue. Elle est armée de 4 armes, à savoir un Katana, un Tanto, un Kusarigama et évidemment la lame secrète des assassins. côté outils, elle dispose de kunai, de shuriken, de clochettes, et bombes fumigènes. Ses mouvements sont rapides en attaque comme en esquive, mais elle est plutôt faible en garde et en puissance de frappe. Yasuke, lui, compense sa lourdeur dans ses déplacements par une très grande force et une grande résistance. Il possède cinq type d’armes, un Katana long, un Kanabo (une sorte de gros gourdin), un Naginata (une lance pouvue d’une lame), un teppô (un fusil) et un Arc Yumi.

L’évolution des personnages se fait sur plusieurs points : l’équipement et la maitrise. Comme dans les précédents opus les armes et vêtements lootés vous confèreront plus de santé, de résistance ou encore de la puissance. La maitrise vous donnera accès à de nouvelles capacités ou augmenter le niveau des actions. Vous obtenez des points de maitrise lors de chaque passage de niveau ou encore dans certaines missions. Ces maitrises sont classées et bloquées par rang de connaissance qu’il faudra débloquer via des points de connaissances que vous obtiendrez lors de prières dans les sanctuaires ou encore quand vous trouverez toutes les pages perdues dans les temps.

Contrairement aux précédents opus, la syncronisation ne débloque pas les objectifs sur la carte. Elle vous indique uniquement l’emplacement d’autres points de vues proches ou des lieux non visités sous forme de point d’intérogation. De même que pour l’emplacement des missions, les lieux sera indiquer sous forme d’indice en précisant la région, la ville ou un vague emplacement. Libre à vous de vous rendre sur place pour utiliser votre 6ème sens, qui peut également trouver les coffres ou encore les bugs de l’Animus, ou alors vous pouvez envoyer des éclaireurs pour dévoiler le point précis de la mission. Il vous faudra aussi gérer votre repaire, un lieu pour vous et vos alliés. Il faudra trouver des ressources (Récoltes, bois, minéraux, toile, cuir, soie…) pour entretenir et construire de nouveaux batiments.

Graphiquement, le titre est magnifique tant les personnages que les décors. Les personnages sont très bien modélisés et particulièrement les parties métaliques comme les lames et les armures. De plus, un travail a été fait au niveau des lèvres, la syncro labiale est très bien faite et correspond exactement aux mots prononcés. Mais le grand chamboulement vient des décors qui sont superbes, avec le changement des saisons. Marcher dans la neige dans les villages japonais est grisant, tout comme le printemps et ses cerisiers en fleur. On en prend plein les yeux.

L’ambiance du Japon féodal est bien présente tant dans les musiques que les PNJ qui chantent, jouent des instruments ou encore prient dans les sanctuaires et temples. La localisation française est de très bonne facture, et un point d’honneur à faire remarquer pour la prononciation des noms japonais. Ainsi Yasuke est bien prononcé « Yas’ké », c’est peut-être un détail pour vous mais pour nous ça veut dire beaucoup… désolé pour la blague. Fun fact, certains combats importants sont accompagnés de musiques qui changement totalement comme du Rock ou des musiques que l’on croirait tirées de Kill Bill.

Côté durée de vie, le monde d’Assassin’s Creed Shadows est très vaste. Il vous faudra de nombreuses heures d’exploration pour débloquer les déplacements rapides et découvrir tous les chateaux, temples, sancturaires dissimulés dans les différentes régions du jeu. Comptez une bonne cinquantaine d’heure pour arriver au bout de l’aventure et le double pour estimer platiner le jeu. Il y a beaucoup d’activités mais pas autant que dans Valhalla qui en proposait beaucoup trop.

Pour conclure, Assassin’s Creed Shadows est-il l’opus que l’on attendait avec impatience ? La réponse est un gros OUI ! Magnifiques, poêtique, et jouissif par son gameplay, le jeu d’Ubisoft Québec fait le boulot et il le fait bien. Les personnages sont attachants, l’histoire est prenante, et parcourir le Japon à cheval sous la neige est très grisant. L’attente en valait vraiment le coup.

Assassin’s Creed Shadows est attendu pour le 20 mars prochain sur PlayStation 5, Xbox Series X/S, Amazon Luna, Ubisoft+, PC via Ubisoft Store et Epic Game Store, et Mac avec Apple Silicon via l’App Store.

Test effectué sur PS5 PRO sur une version dématérialisée fournie par le distributeur
Les Plus Les Moins
Enfin un Assassin’s Creed au Japon ! Quelques chutes de framerate
Un monde très vaste… …peut-être un peu trop
Les décors sont magnifiques Quelques bugs à cheval
Naoe/Yasuke, 2 jouablilités
Une VF de qualité avec une syncro labiale parfaitement retranscrite

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