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[TEST] Darq – Des casse-têtes dans une ambiance de cauchemars

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DARQ, le dernier jeu de Feardemic et Unfold Games est désormais disponible sur les plateformes. Dans une ambiance sombre, aidez Lloyd à résoudre les énigmes afin de mettre fin à ses cauchemars.

L’HISTOIRE

DARQ raconte l’histoire de Lloyd, un garçon qui se rend compte qu’il est en train de rêver. Au grand malheur de Lloyd, le rêve se transforme rapidement en cauchemar et toutes les tentatives pour se réveiller sont vaines. Tout en explorant les recoins les plus sombres de son subconscient, Lloyd apprend comment survivre en détournant les lois de la physique et en manipulant la structure du rêve.

Au-delà de puzzles qui défient la gravité, Lloyd devra utiliser le camouflage lorsqu’il sera en présence d’ennemis. Il n’a aucune chance de gagner dans une confrontation directe, puisque les créatures qu’il rencontrera sont bien plus puissantes et rapides que lui. À la place, il est obligé de planifier avec attention ce qu’il doit faire pour ne pas être détecté.

De premier abord, l’histoire du jeu peut paraitre assez décousue, si l’on ne prend pas le temps de lire la bande dessinée contenue sur le disque. [SPOILER ALERT] Cette fiction met en scène une jeune femme qui ne rêve que de percer dans le milieu artistique avec le chant. Malheureusement, pour y arriver, elle délaisse son fils dont le physique lui fait honte. Celui-ci porte d’ailleurs un sac en papier sur la tête lorsqu’il va dehors. Le sort s’acharnant contre cette femme, elle perd le même jour son père, ainsi que son fils lors d’un accident. Rongée par la culpabilité, elle va voir une médium afin d’y trouver des réponses. Cette dernière lui apprend qu’elle attend un prochain enfant, qui, pour voir le jour, devra affronter les ténèbres dans un monde de cauchemars. [FIN de SPOILER ALERT]

Une fois toutes les clés de l’histoire en main grâce à la bande dessinée, chaque chapitre du jeu prend son sens. Si certains passages peuvent paraitre simplement effrayants hors contexte, ils s’apparentent aux évènements que vit la mère en parallèle. Le passage dans le train notamment est le chapitre le plus parlant.

Quelques jump scares (assez rares) et l’ambiance sombre donnent un côté jeu d’horreur à DARQ. Cependant, le jeu possède amène aussi bien un côté poétique, ainsi qu’une morale pleine d’espoir.

UN JEU 2.5D À DÉFILEMENT HORIZONTAL TRÈS EFFICACE

Le jeu est en 2.5D : Des mouvements vers la droite et la gauche pour commencer, puis la possibilité de grimper aux murs et d’y changer la gravité. Et pour finir la transition entre plusieurs axes d’avant et arrière-plan. Le jeu se prend facilement en main, mais il peut rapidement nous faire perdre la tête entre les axes si l’on n’y prend pas garde. Les énigmes qui sont progressives en terme de difficulté nécessitent à la fois de la fouille, de la logique, et un peu de bon sens.

Le jeu se compose de 7 chapitres qui sont plus ou moins similaires en terme de temps, soit une 20 aine de minutes environ. Et 2 chapitres bonus sont aussi présents : la tour, et la crypte, qui sont légèrement plus longs et plus complexes en terme de casse-tête. Petit bémol cependant : une fois un chapitre commencé, il vaut mieux le terminer avant de quitter le jeu, car il est impossible de sauvegarder au milieu d’un chapitre. Un point assez frustrant si vous avancez assez loin dans le chapitre, et que vous devez reprendre les énigmes à zéro.

Parlons maintenant du graphisme et du choix de l’ambiance. Même si le gameplay de DARQ n’a rien à voir, je ne peux m’empêcher de trouver quelques similitudes avec le jeu The Little Nightmares. Le premier point est évidemment le garçon avec le sac en papier sur la tête qui fait tout de suite penser à Mono dans le deuxième opus du jeu. Et les créatures qui attaquent Lloyd, notamment les poupées dans l’atelier, ressemblent aux mannequins qui prennent vie dans le jeu cité. Simples coïncidences ou hommage, les ressemblances sont cependant très appréciables (The Little Nightmares étant pour moi une petite pépite dans le jeu vidéo d’horreur).

EN BREF…

DARQ est un très bon jeu qui se mêle entre une ambiance sombre et effrayante, et une pointe de poésie et d’espoir. Le gameplay qui est à la fois simple et complexe se prend en main facilement, mais nécessitera par moment quelques « die and retry » afin d’en manier toutes les articulations. Un jeu à faire en parallèle de la lecture de la bande dessinée contenue dans DARQ, afin d’apprécier toute l’histoire et les parallèles entre les deux mondes. Le jeu est cependant relativement court. Si vous usez d’une bonne logique, le jeu peut se terminer en 2-3 heures.

Test effectué sur PS4, avec une version physique du jeu
Les Plus Les Moins
Très bonne ambiance sombre Quelques redondances à chaque début de chapitre
L’histoire à la fois effrayante et poétique Un jeu assez court (entre 2h et 4h)
Un hommage (voulu ?) à Little Nightmares Le jeu et la bande dessinée sont totalement en anglais
La version Ultimate Edition avec un artbook, des stickers
REVIEW OVERVIEW
Graphismes
Gameplay
Ambiance / Histoire
Durée de vie
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test-darq-des-casse-tetes-dans-une-ambiance-de-cauchemarsDARQ est un très bon jeu qui se mêle entre une ambiance sombre et effrayante, et une pointe de poésie et d'espoir. Le gameplay qui est à la fois simple et complexe se prend en main facilement, mais nécessitera par moment quelques "die and retry" afin d'en manier toutes les articulations. Un jeu à faire en parallèle de la lecture de la bande dessinée contenue dans DARQ, afin d'apprécier toute l'histoire et les parallèles entre les deux mondes. Le jeu est cependant relativement court. Si vous usez d'une bonne logique, le jeu peut se terminer en 2-3 heures.

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