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[TEST] Final Fantasy VII Remake : plus qu’un remake, une réinvention !

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Attendu depuis plus de 20 ans par ses nombreux fans, Final Fantasy VII Remake est enfin disponible sur PlayStation 4. L’attente en valait-elle la peine ?

Pour commencer, je tiens à m’excuser de la sortie tardive de ce test. Mais c’est un jeu qui me tenait particulièrement à coeur et j’ai voulu profiter pleinement du titre et le savourer en long large et travers. Depuis l’annonce officielle du jeu lors de la conférence PlayStation de l’E3 2015 (qui avait aussi vu l’annonce officielle de Kingdom Hearts III), je n’avais qu’une envie… poser mes mains sur ce remake tant espéré.Mais bref, passons au test et pour commencer à l’histoire de Final Fantasy VII. Pour les joueurs n’ayant pas encore tenté l’aventure, ce test est garanti sans spoil.

FF7 Remake reprend les principales lignes du scénario du jeu d’origine. Mis à part que le remake se concentre uniquement sur la partie du jeu se situant à Midgar, partie qui faisait office d’introduction au septième opus de la saga. Mais tout ceci n’est pas une surprise étant donné que Square Enix avait annoncé d’emblée que ce remake sera divisé en plusieurs épisodes. Bonne chose ou non ? Et bien pour moi c’est une bonne chose car ça fait durer le plaisir tant ce premier épisode m’a plu. Mais ne brulons pas les étapes et tenons nous à l’histoire dans un résumé assez simple.

Cloud Strife, un ancien SOLDAT (militaire à la solde de la Shinra), se retourne contre son ancien employeur en vendant ses services de mercenaires à un groupe d’écologistes prêt à tout pour sauver la planète, Avalanche. Cette organisation a pour but d’arrêter toute activité de la Shinra et surtout la surexploitation de la Mako, une énergie qui est en fait le fluide vitale de la planète. A l’instar du pétrole, la Shinra puise sans relâche les réserves de Mako de la planète pour son profit personnel offrant aux plus riches un confort absolu sur le plateau de Midgar, tandis que les humains les plus aisés sont parqués dans des bidonvilles construite à base des déchets de Midgar. Vous l’aurez compris Final Fantasy VII traitait déjà du sujet de l’écologie et des différences entre les classes sociales dans les années 90. Accompagné des membres d’Avalanche tels que Tifa Lockheart et Barret Wallace, et plus tard d’autres personnages, Cloud va tout faire pour se mettre en travers de la Shinra et tenter de sauver la planète et pourquoi pas exorciser ses démons personnels.

Graphiquement, on en prend plein la rétine dès les premières secondes autant visuellement que sur le plan sonore (que nous évoquerons plus loin). La célèbre introduction donne des frisons même 23 ans plus tard. Les personnages sont magnifiquement modélisés et ultra détaillés comme on peut le constater sur le visage avec le grain de peau ou tout simplement sur les costumes et les armes qui fourmillent de détails. Durant l’intro de cette aventure tout est fait pour en mettre plein la vue. Décors sublimes, effets pyrotechniques à gogo, tout est parfait… jusqu’à ce que l’on arrive dans le Secteur 7.

On découvre avec effroi à partir du seconde chapitre du jeu l’un des plus gros défaut du jeu : les textures ! On se retrouve avec un personnage de toute beauté qui ouvre une porte sans texture ou voir vraiment très flou. De même pour le sol qui est un flou total, et ça même sur PS4 PRO. Mais le summum du mauvais gout étant la partie du jeu où vous grimpez sur Midgar et que l’on contemple les différentes secteurs. On dirait une image posée là ici comme si les développeurs se seraient dit « Ne vous inquiétez pas, ils vont rien voir… ». On a l’impression de voir les décors des premiers jeux de combats sur PS1 qui étaient des photos 360°. Mine de rien, on se pose quand-même la question : est-ce par manque de ressource de la par de la PS4 qui tire ses dernières cartouches ou un manque de temps supplémentaires dans le développement ? Mais dans l’ensemble, passé ce détail, le titre est tout simplement magnifique. Le framerate est constant, les cinématiques sont à couper le souffle et le tout rend un des titres les plus majestueux de la console de Sony.

Côté gameplay, le nouvelle façon de jouer est tout simplement parfaite. Je vais surement me faire huer par certains mais j’ai adoré Final Fantasy XV. Et le fait de voir une bonne partie du gameplay de celui-ci adapté et même grandement amélioré pour FF7R m’a fait grandement plaisir. Le passage du J-RPG au tour par tour à un Action-RPG dynamique m’a particulièrement plu. La gestion des déplacements, le switch entre chaque alliés et même le choix du slowmotion pour accéder au menu, tout est là pour un véritable plaisir manette en main. On notera aussi que Square Enix a corrigé un défaut majeur de ses RPG, le bouton d’action n’est plus identique au bouton de saut. Etant donné que le personnage ne peut pas sauter dans FF7R c’est un grand plus. La gestion des actions via la barre d’ATB est aussi bien trouvée et même frustrante par moment, tant on a envie de pouvoir lancer une grosse attaque dès les début d’un combat. Pour les plus réfractaires au nouveau système de combat, Square Enix propose une alternative dite « Classique » (que je n’ai pas essayé mis à part lors d’un combat d’arène mais je suis vite revenu au « nouveau  » gameplay).

La gestion des armes, accessoires et des matérias évoluent aussi. Ces dernières sont beaucoup plus présentes que dans l’opus original. A l’époque, trouver une matéria était un événement car elles étaient très rares. Dans le remake, il y en a partout ! On peut même les acheter dans des boutiques et même des distributeurs. Seules certaines matéria puissante sont bien planquées, mais c’est très rare. Les armes évoluent en fonction de vos points d’armes (PA) qui débloquent des capacités. Celles-ci sont représentées sur une sorte de « galaxie » qui fait un peu penser au sphérié de FFVIII. Vous pourrez donc avec de nombreuses option supplémentaires allant de +10 en attaques à un nouvel emplacement de matéria sur votre arme.

Autre nouveauté qui est plus que bienvenue, le doublage entièrement en français ! Alors, oui, il n’est pas parfait comme le crieront certains. Mais dans l’ensemble le casting français n’est pas mauvais et on retrouve des comédiens qui doublaient déjà les personnages dans le film Final Fantasy VII Advent Chidren de 2005 ou encore dans la saga Kingdom Hearts quand celle-ci était encore doublé dans la langue de Molière. Ainsi on retrouve Tanguy Goasdoué qui incarne de nouveau Cloud, Jessica Barrier dans le rôle de Tifa, ou encore l’inimitable Bruno Choël dans celui du charismatique Sephiroth. Barrett quant à lui est incarné par le talentueux Frédéric Souterelle, mais qui ne trouve pas l’équilibre dans ce rôle. Barrett est extrêmement irritable et stressant. C’est dommage car Frédéric Souterelle nous à offert un des meilleurs doublage de jeu vidéo de ses dernières années en prêtant sa voix à Kratos dans le dernier God of War.

L’ambiance sonore est tout simplement parfaite. Les compositions réorchestrées par Nobuo Uematsu, Masashi Hamauzu et Mitsuto Suzuki sont de toute beautés. On s’amuse même à retrouver des thèmes tellement modifiés qu’ils sont amusant comme dans Wall Market (un thème assez stressant à la longue). La gestion dynamique des musiques est plutôt bien pensée à chaque changement de zone.

J’ai pris mon temps pour arriver au bout de l’aventure, que j’ai bouclée en 36 heures. Avec les dernières heures assez intenses (mais shut !). Mais moi qui avait pensé avoir tout exploré, en fait non. Il me manquait des éléments et même une matéria que je n’avais pas trouvé. Pour les plus audacieux d’entre vous, vous avez la possibilité de refaire à l’infini les 18 chapitres du jeu pour tenter de récupérer les objets manquants ou de finir toutes les quêtes annexes, épreuves physiques ou encore les combats en arène. De plus, le niveau de difficulté difficile est proposé et sera indispensable si vous voulez platiner le jeu. Rappelons que vous retrouverez tout votre équipement quand vous retournerez dans ces chapitres. Le calcul est simple, si vous voulez obtenir le très prisé trophée platine comptez 80 heures à parcourir Midgar. Plutôt conséquent pour une première partie.

Pour conclure, Final Fantasy VII Remake est LE chef-d’oeuvre que l’on attendait. Square Enix renouvelle l’exploit en faisant encore plus fort que sa première version. L’âme du jeu original est bien présente et intacte et apporte son lot de nouveautés. Graphiquement sublime mais pas sans défaut, le titre nous en pet plein la rétine et plein les oreilles avec une réorchestrations des thèmes mythiques de ce septième opus. FF7R vous tiendra en haleine un bon moment pour peu que vous partiez à la chasse aux collectible et aux matérias. Final Fantasy VII Remake est bien plus qu’un remake, c’est une réinvention totale qui frôle la perfection.

Final Fantasy VII Remake est disponible sur PlayStation 4.

Les Plus Les Moins
Graphiquement somptueux… … mais certaines textures sont très flous
Un doublage français de qualité… … malgré certains personnages horripilants (Qui a dit Barrett ?)
Un remake exemplaire La caméra capricieuse par moment qui peut donner mal au crane
La bande originale symphonique et dynamique Trop linéaire, on manque de liberté
La durée de vie et la replay Value pharamineuse
REVIEW OVERVIEW
Graphismes
Gameplay
Ambiance/Histoire
Durée de vie/Contenu
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test-final-fantasy-7-remake-plus-quun-remake-une-reinventionPour conclure, Final Fantasy VII Remake est LE chef-d'oeuvre que l'on attendait. Square Enix renouvelle l'exploit en faisant encore plus fort que sa première version. L'âme du jeu original est bien présente et intacte et apporte son lot de nouveautés. Graphiquement sublime mais pas sans défaut, le titre nous en pet plein la rétine et plein les oreilles avec une réorchestrations des thèmes mythiques de ce septième opus. FF7R vous tiendra en haleine un bon moment pour peu que vous partiez à la chasse aux collectible et aux matérias. Final Fantasy VII Remake est bien plus qu'un remake, c'est une réinvention totale qui frôle la perfection.

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