Annoncé en grande pompe durant l’E3 2016, Marvel’s Spider-Man sort enfin sur nos consoles 4 ans après un The Amazing Spider-Man 2 qui n’avait pas fait l’unanimité auprès des fans. Est-ce-que Spidey a retrouver du poil de l’araignée ? On vous dit tout !
L’araignée préférée de fans de comics est de retour dans un jeu exclusif à la PlayStation 4. Sony Interactive Entertainment et Insomniac Games nous offre une aventure inédite, totalement indépendante du MCU et du personnage actuellement incarné par le jeune Tom Holland. C’est d’ailleurs un Peter Parker proche des opus cinématographiques « Amazing » de 2012 et 2014 qui est ici représenté. A cette occasion, Donald Reignoux est de retour dans la peau du tisseur de toile pour le plus grand bonheur des fans.
Une histoire originale et palpitante
Exit donc l’adolescent lycéen accro à Gwen Stacy, Peter Parker est adulte, à déserté le Daily Bugle et travaille avec le docteur Octavius. C’est une période de transition pour notre héros qui s’est séparé six mois auparavant de MJ qui travaille désormais pour le Bugle. A côté de cela, notre protagoniste est toujours accaparé par ses activités de super-héros. D’ailleurs, Spidey (alias vous) est amené à mettre Kingpin derrière les barreaux.
L’arrestation de Wilson Fisk sert de tutoriel au joueur pour poser les bases du gameplay. Cette partie de l’histoire fait aussi office d’introduction au jeu. Le Caïd étant arrêté, la ville est sans « Big Boss » laissant la place libre à Martin Li et ses Démons Intérieurs, ce dernier étant l’employeur de tante May via une organisation humanitaire le F.E.A.S.T (Food, Emergency Aid, Shelter & Training) qui sert de couverture à la mafia. Voilà pour la petite histoire, on évitera les spoilers et les surprises.
Des étoiles pleins les yeux
Graphiquement, le titre d’Insomniac Games est magnifique, que ce soit sur une PS4 normale ou une PS4 PRO avec un écran 4K HDR. Que ce soit les décors ou les personnages, le réalisme est bluffant. Le charadesign est assez proche d’un comics entre réalisme et traits prononcés. Les textures sont hyper détaillées, on peut notamment le voir avec le « Mode Photo » qui propose une option Selfie où on peut y admirer en détail la maille du costume de Spidey et même les reflets métalliques de certains costumes.
New York City n’a jamais été aussi belle ! La grosse pomme est représentée de façon photoréaliste à la perfection. Les chanceux ayant déjà été visité la ville qui ne dort jamais pourront facilement s’y repérer et même trouver quelques endroits et détails tirés de l’univers Marvel comme la tour des Avengers impantée dans l’Upper East Side ou encore le Saint des Saints du Dr Strange. On a même droit à une référence 100% Sony avec le Hook & Ladder Company 8, la célèbre caserne de SOS Fantômes.
I AM SPIDER-MAN !
Fait amusant, quand Spidey se pose sur un rebord on peut entendre la ville vivre et s’agiter, tandis que lorsque l’on saute et se déplace entre les buildings une musique s’enclenche donnant un côté « films » rappelant les folles balades de notre héros dans la saga de Sam Raimi. Une balade qui est assez facile à prendre en main et qui devient vite grisante.
Pour les combats, c’est une autre chose. Ceux-ci ne sont pas sans rappeler une autre franchise de comics adulée par les fans, la saga Batman: Arkham. Le système propose une attaque/esquive et même un lancé de toile pour paralyser les ennemis tout comme les batarangs du Caped Crusader. Les esquives sont à effectuer lorsque le Spider-Sens de Parker se déclenche. Copier/Coller ? Peut-être, mais c’est une formule diablement efficace qui se fond très bien avec l’univers et le style de Spider-Man. De plus, le gameplay est agrémenté de coups spéciaux qui sont directement reliés au costume de l’araignée. Ces coups sont déclenchables lorsqu’une barre est pleine. Celle-ci peut même servir de récupérateur de santé durant un combat.
Un petit côté RPG
Le système d’évolution de Marvel’s Spider-Man est assez proche d’un RPG avec un système d’XP et de niveau. Chaque niveau passé offre des points de compétences. Ces points peuvent être utilisés pour débloquer des compétences particulières qui amélioreront les déplacements, les combats ou encore l’instinct de notre araignée.
Mais il n’y a pas que les points d’XP, il y a aussi les jetons. Ces jetons débloquent de nouveaux costumes, des compétences à attribuer au costume. Ces jetons vous seront remis à chaque quêtes ou missions annexes effectués comme la chasse aux sac à dos, les délits de fuites, les sauvetages ou encore les démantèlements de braquage.
Il y a de quoi faire
Il faudra compter entre 15 et 20 heures pour venir à bout de l’histoire sans trop se soucier des quêtes annexes. Celle-ci sont relativement nombreuses comme la chasse aux sac à dos, qui proposeront souvent des petits easter eggs, les déblocages de tours de sécurité OSCORP pour découvrir un nouveau quartier (Qui a dit Far Cry ?), ou encore les attaques dans la ville.
Marvel’s Spider-Man est disponible en exclusivité sur PlayStation 4.
Les Plus | Les Moins |
Tout juste magnifique (la 4K HDR en plus) | Certains combats un peu fouillis |
Une prise en main rapide… | … mais avec un petit temps d’adaptation |
La modélisation de Manhattan est bluffante | Quelques soucis de traductions |
« LA » voix de Spider-Man française | Peut être vite lassant |
Beaucoup de quêtes annexes | La caméra parfois capricieuse |
Les Easter Eggs |
[…] Retrouvez notre test complet en cliquant ici. […]