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[TEST] Saints Row The Third Remastered

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Depuis le 22 mai dernier, il est désormais possible de retrouver le célèbre jeu Saints Row The Third, remasterisé sur les dernières consoles : Xbox One, PS4, et PC. Mais qu’apporte cette version remodélisée, signée Deep Silver ?

 

L’HISTOIRE

Des années après avoir pris le contrôle de Stilwater, les Third Street Saints sont passés du statut de gang de rue à celui de véritable marque connue et reconnue. Des baskets Saints aux boissons énergétiques Saints, en passant par les poupées-qui-hochent-la-tête à l’effigie de Johnny Gat, on les retrouve partout. Les Saints sont les rois de Stilwater, mais leur célébrité n’est évidemment pas passée inaperçue. Le Syndicat, une légendaire fraternité criminelle possédant des hommes partout dans le monde, s’intéresse à eux et réclame son tribut.

UN GRAPHISME AMÉLIORÉ ET UN LARGE CHOIX

Si le jeu de base date de 2011, voyons ce que la version de 2020 apporte de nouveau.

En terme de graphisme, le jeu est netteté plus beau, le système de luminosité a été amélioré, et la ville de Steelport est désormais bien plus définie. Le jeu gagne une plus-value non négligeable !

Si le gameplay en tant que tel n’a pas bougé, les choix et personnalisations sont quant à eux exponentiels. Les choix sont véritablement variés et plus délurés les uns que les autres !

Commençons par l’introduction. Une fois le didactiel terminé, il est possible de personnaliser son personnage (qui portait jusqu’à présent la grosse tête de Johnny Gat et masquait donc son visage). Pour commencer, un choix parmi les Saints avec une silhouette propre à chacun : femme svelte, monstre baraqué, mec musclé… Faites votre choix !

 

Une fois le personnage choisi, TOUT est modifiable. Du plus classique : corps, visage, couleur de peau, couleur des yeux, voix… Au plus déjanté : danse lorsque le personnage fait un compliment, danse pour une vanne… mais aussi modifier la taille de son « sex-appeal »…! Il est aussi possible d’ajouter des effets farfelus, tels que des marques de bronzage de bikini, ou une peau métallisée.

Concernant le jeu en lui-même, il s’agit toujours d’un monde ouvert. Il est donc possible d’avancer au rythme et de la façon qui nous convient le plus : choix des missions, du lieu dans lequel on préfère poser rapidement son territoire, acheter les magasins afin de contrôler le quartier et d’en tirer des revenus…

 

UN UNIVERS COMPLÈTEMENT BARRÉ

Le jeu se veut complètement fun et déluré ! Et les références à d’autres univers (cinématographiques notamment) sont multiples.

Rien qu’à l’introduction du jeu, on retrouve deux univers cinématographiques : un générique déroulant à la Star Wars, avec la musique Ainsi parlait Zaratoushtrae, de Strauss, que l’on retrouve dans le célèbre film de Kubrick : 2001, l’Odyssée de l’Espace, qui nous expose l’intrigue.

Tout au long du jeu, les situations les plus improbables et délurées vont se succéder : signer un autographe en plein braquage, participer à une séance photo alors que la police vous tient en joue, trouver un paquet de drogues derrière une poubelle…

Le gameplay est quant à lui tout aussi déluré ! Les points de respect (qui correspondent aux points de compétences) s’obtiennent pendant les missions, mais aussi (et surtout) en réalisant des actions folles et illégales: rouler à contre-sens, écraser des piétons, tuer des policiers ou des membres du gang ennemi… C’est de cette façon que se débloquent de nouvelles compétences, nouveaux habits, capacités, véhicules…

Et chaque action a une influence sur l’environnement. Plus vous effectuez d’actions illégales, et plus vous gagnez de points, mais plus vous avez aussi de chance que la police vous tombe dessus ! De même, si en pleine rue, vous pointez votre arme, les civils se sauveront, et la police ne tardera pas à vous mitrailler.

Passons maintenant aux véhicules ! Ils ont chacun leurs caractéristiques : vitesse, blindage, améliorations possibles, visuels plus ou moins kitsch, armes à bord (notamment le tank). Il est assez drôle de constater que l’un des véhicules les plus « tunés » est celui de la police : gros blindage, et excellentes reprise et vitesse ! Personnellement, j’ai une petite préférence pour le Vtol qui ressemble à s’y méprendre aux balais de la célèbre école de Poudlard !

Et pour terminer, on retrouve une excellente bande son tout au long du jeu. Que ce soit la bande originale du jeu (dans le menu notamment), ou le large éventail de musiques qui se succèdent et qui se marient parfaitement avec l’action selon la situation.

Si je devais trouver un petit couac à ce jeu, ce serait les sous-titres. C’était déjà le cas dans la version originale. Le jeu va parfois à 100 à l’heure (notamment lors d’une fusillade), et les sous-titres sont assez petits et trop rapides à lire. Si l’on parle correctement anglais, aucun souci, mais pour les moins aguerris dans la langue de Shakespeare, ça pourra être un peu pénible. Il en est de même pour la petite croix de visée qui n’est pas toujours correctement visible selon l’arrière-plan.

EN CONCLUSION

Cette « mise à jour » de Saints Row The Third, c’est un GRAND OUI ! Le jeu est plus beau, plus défini. Énormément de choix, que ce soit au niveau du gameplay, que de la personnalisation des éléments du jeu, et un univers tout aussi déjanté et jouissif que ses prédécesseurs !

 
Les Plus Les Moins
Jeu fun, jouissif, déluré Sous-titres parfois trop rapides et petits
Personnalisation très poussée des personnages Croix de visée pas toujours visible
Choix très large des armes et véhicules
Actions déjantées
Excellente bande musicale

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