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[TEST] Skull and Bones : « Yoho Yoho a pirate’s life for me ! »

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Skull and Bones

Après moultes péripéties, Skull and Bones est enfin disponible ! Que donne cette aventure dans la piraterie, 10 ans après Black Flag ? Verdict moussaillons !

7 ans après son annonce, Skull and Bones est enfin là ! Vendu comme une sorte de spin-off de la partie maritime de l’excellent Assassin’s Creed IV: Black Flag (On veut un remake par pitié !), S&B en tire les grandes lignes pour proposer un jeu de piraterie plutôt sympathique. OK, ce n’est pas le premier et beaucoup de monde fait la comparaison avec Sea of Thieves qui fêtera ses 6 ans cette année. A titre personnel, le titre de Rare m’avait plutôt repoussé à cause de son charadesign trop cartoonesque. Skull and Bones propose quant-à-lui un charadesign et des graphismes plus « sérieux », même si l’on doit avouer qu’ils parraissent un peu datés. N’oublions pas que le jeu sort de presque une dizaine d’années de développement et pour la plupart dans la tourmente avec de nombreux reports.

Les événéments du jeu commencent au XVIIIème sièce dans l’Océan Indien par le naufrage de notre navire coulé par la flotte adverse. Après avoir créé le design de notre avatar, nous partons en quête d’un navire accompagné de deux autres survivants de cette bataille navale. L’aventure commence donc avec un tout petit bateau pour rejoindre Sainte-Anne, la capitale locale de la piraterie. Accueilli sur place comme un marin d’eau douce, vous devrez vous forger une réputation pour devenir le « Kingpin » et surtout construire de nouveaux navires qui vous apporteront marins, gloire et richesse. Contrairement à Black Flag, l’histoire n’est pas poussée et vous ne croiserez pas une foule de pirates connus mais principalement d’autres joueurs.

Manette en main, nous sommes assez proche du gameplay de Black Flag. La navigation se fait en trois vitesses, les deux premières étant pour la plupart réservées aux passages étroits dans les iles ou à soulager les marins qui utilisent toute leur énergie lorsque la troisième vitesse est enclenchée, à savoir la grand voile. Celle-ci vous permet de naviguer à grande vitesse (selon votre navire bien sûr) mais utilise une barre d’énergie qui symbolise donc la force des matelots. Dès que cette barre atteint le rouge, le bateau ralentit, il faudra donc attendre qu’elle remonte ou vous pourrez nourrir ou donner de l’eau aux marins pour repartir à toute allure. Naviguer prend du temps, et pour les plus feignants d’entre vous il y a une possibilité de navigation rapide à travers la map. Mais cette « téléportation » n’est pas gratuite et vous devrez payer cette action.

Passé la navigation, place au combat ! Votre navire possède jusqu’ à 4 emplacements d’artillerie (avant, arrière et sur les côtés). Bien évidemment, vous commencerez avec un navire ne pouvant pas tout accueillir et les armes seront à débloquer via le forgeron qui vous construira de nouvelles armes en fonction de votre grade et des plans de construction qui vous trouverez ou remporterez durant votre aventure. Les armes sont assez variées avec des canons traditionnels, canons incendiers, lance-flammes, torpilles et même attaque aux mousquets par l’équipage. Les batailles navales s’apparentent beaucoup à Black Flag et c’est tant mieux. Un gameplay très arcade et trè grisant. Les pillages des forts sont pour ma part les plus satisfaisants. Pour les attaques d’autres navires vous aurez le choix entre les couler ou les aborder, la seconde solution est plus interessante car plus d’ojets à récoleter. Mais attention, car vous devez aussi gérer votre cale. Si votre cale est pleine et que vous êtes en mer vous devrez jeter certaines choses à l’eau. En revanche si vous êtes sur terre ou à Sainte-Anne, vous aurez la possibilité de déposer vos objets et butins dans un dépot ou dans une cache.

Graphiquement, le jeu porte le poids des années de développement en proposant certes des graphismes sympathiques mais terriblement datés, surtout pour un jeu exclusif à la Next-Gen. Mais en dehors de cette exigeance S&B s’en tire plutôt pas mal avec de beaux effets en mer, la luminosité bien travaillée lors des couchés et levés de soleil et bien d’autres. Le seul défaut que je citerai à titre personnel c’est que l’Océan indien n’a pas le charme et l’exotisme des Caraïbes.

Côté durée de vie, il vous faudra une bonne quarantaine voir une cinquantaine d’heures de jeu pour écumer l’énorme map et son grand nombre d’activités. Entre naviguer sur toute la map pour en découvrir tous les recoins, piller les épaves échouées sur les iles, trouver les trésors à l’aide de cartes, faire de la contrebande, ou encore attaquer des navires sur les routes commerciales de l’Océan Indien, vous aurez de quoi faire.

Pour conclure, Skull and Bones n’est pas le jeu de pirate ultime mais il a le mérite d’être très fun et prenant. C’est un plaisir de naviguer en mer et de participer à des batailles navales épiques. Le titre n’est pas exempt de défauts et porte le poids des années de développement et de ses nombreux reports, mais il fait le job à savoir satisfaire les fans de Black Flag en manque de piraterie.

Skull and Bones est disponible cross-play et cross-progression sur PlayStation 5, Xbox Series X | S, et PC via Epic Games Store et Ubisoft Connect. Les joueurs peuvent également souscrire à Ubisoft+ sur PC et sur Amazon Luna.

Test effectué sur PlayStation 5 sur une version dématérialisée fournie par le distributeur
Les Plus Les Moins
Le plaisir de reprendre la mer L’histoire pas assez développée
Les batailles navales grisantes Un peu long à démarrer
La map giganteque Graphiquement daté
La personnalisation des navires Les passages sur terre pas nécessaires
Une tonnes d’activités et missions

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