Après nous avoir fait frissonner avec Until Dawn et son spin-off Rush of Blood, Supermassive Games est de retour à la VR avec un spin-off entièrement dédié au possesseurs du casque de réalité virtuelle PlayStation. Qu’en est-il de cette nouvelle incursion dans le monde d’Until Dawn ? Verdict !
« Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? » telle est la phrase qui résume parfaitement The Inpatient, le nouveau jeu d’horreur de Supermassive Games où chaque action et réponse peut avoir des lourdes conséquences. Le studio nous livre un spin-off préquel à l’aventure Until Dawn qui retourne 60 ans en arrière dans le fameux sanatorium de Blackwood Pines.
L’histoire débute donc dans le fameux sanatorium de Blackwood Pines 60 ans avant les événements du chalet de Blackwood Pines. Le jeu propose de nous mettre dans la peau d’un patient ou d’une patiente amnésique. Attaché sur une chaise nous nous retrouvons nez-à-nez face à un homme tenant une énorme seringue. Celui-ci nous demande si nous avons le moindre souvent de notre passé, et là débute une série de questions et de réponses qui auront plus ou moins de lourdes conséquences sur le futur du patient. Chaque réponse peut changer l’avancée de l’aventure, c’est le fameux principe de l’effet papillon, papillons qui apparaissent lors d’une réponse qui va avoir un impact dans le futur. Principe étant déjà présent dans Until Dawn. Ces réponses peuvent être consultées dans le menu principal du jeu ce qui facilitera les aventures suivantes pour éviter de repartir sur le même arc, facilitant ainsi la replay-value. Une rejouabilité qui a toute son importance car il faut savoir que l’aventure se boucle en moins de deux heures.
Graphiquement, le titre est sublime et extrêmement immersif. La modélisation des visages est magnifique et les décors sont peaufiner aux petits oignons. Un des grands points positif du studio Supermassive Games. L’ambiance sonore est lugubre et colle parfaitement avec le titre.
Côté jouabilité, le titre se joue à la manette ou avec les PS Moves. La prise en main est simple et rapide… plus rapide que les déplacements, qui sont extrêmement lourds. Pas de téléportation, les déplacements se font au stick ou avec le pointeur et c’est très très lent. Le petit plus de The Impatient c’est la commande vocale, qui augmente l’immersion. On a ainsi la possibilité de répondre nous-même aux questions ou d’agir en annonçant l’action à faire. Les objets importants dans l’avancée de l’histoire s’affiche en surbrillance dans le décor, il est donc rare de les manquer que ce soit une lampe pour encore la poignée du porte ou un tiroir.
Pour conclure, The Inpatient est un bon investissement si on est fan de jeu angoissant et friand d’histoire lugubre. La replay-value du titre justifie son achat si vous être un acharné et que vous voulez connaitre tous les arcs de l’histoire ou encore partir à la chasse aux trophées. On regrettera juste des déplacement d’une lenteur faramineuse et la linéarité du titre qui peut en rebuter plus d’un(e). Si vous avez aimer Until Dawn, vous retrouverez l’ambiance du titre de Supermassive Games. A l’arrivée, The Inpatient n’est pas un bon jeu, mais plutôt un bon film interactif en VR.
The Inpatient est disponible en exclusivité sur PlayStation 4.