Imaginez un cocktail entre Uncharted, Control et une pincée de Tomb Raider. Mélangez le tout, secouez bien, et vous obtenez Unknown 9: Awakening. Ça sent bon sur le papier, mais est-ce que la magie opère vraiment manette en main ? Spoiler : c’est un peu comme un sort qui n’a pas complètement fonctionné.

Une histoire captivante, mais pas révolutionnaire

L’histoire suit Haroona, une jeune femme aux pouvoirs mystérieux (coucou l’énergie Umbric) qui cherche à comprendre son passé tout en affrontant des méchants qui veulent probablement dominer le monde – ou détruire l’univers, classique.

Si le pitch est un peu vu et revu, la narration arrive quand même à garder votre intérêt. Pourquoi ? Parce que Haroona est un personnage attachant, avec des moments de doute et des conversations bien écrites. Ajoutez quelques mystères bien dosés, et voilà, vous êtes accro.

Mais attention, tout ça met du temps à démarrer. Les premières heures ? Un peu mollassonnes. Heureusement, une fois que l’intrigue s’emballe, on veut vraiment savoir ce qui va arriver.

Gameplay : entre éclairs de génie et combats bancals

Les pouvoirs Umbric : Haroona peut contrôler des ennemis, déclencher des explosions ou manipuler son environnement pour résoudre des énigmes. C’est un peu comme jouer un Jedi mystique, et franchement, c’est stylé.

Arbre de compétences : Vous avez trois branches : infiltration, combat, et pouvoirs mystiques. Chacune permet de personnaliser votre style de jeu. Vous aimez foncer dans le tas ? Allez-y. Vous préférez jouer au ninja ? Possible aussi.

Mais…

La lenteur au démarrage : Pendant les premières heures, vous n’avez accès qu’à une poignée de capacités. Résultat ? Les combats peuvent devenir répétitifs, et les phases d’infiltration manquent un peu de punch.

Difficulté aléatoire : Les ennemis de base, ça va. Les boss ? Préparez-vous à balancer votre manette, surtout face à des combats où la précision et la patience sont vos seules armes.

Une ambiance visuelle séduisante… mais pas de quoi décrocher la mâchoire

Visuellement, Unknown 9 fait le job sans briller. Les environnements – allant de temples indiens à des catacombes mystérieuses – sont magnifiques grâce à une direction artistique bien pensée. Mais côté technique, on est clairement dans un jeu de 2010 qui aurait été remis au goût du jour. Les textures manquent de finesse, et certaines animations sont un peu rigides.

Mention spéciale aux paysages qui donnent envie de s’arrêter et d’admirer. Oui, c’est beau, mais pas assez pour faire oublier les petits défauts.

Le son qui sauve les meubles

Point positif : la bande-son. Elle accompagne parfaitement l’ambiance mystique du jeu et renforce l’immersion. Les doublages sont bons, mais auraient mérité un peu plus de punch dans les moments d’émotion intense.

L’avis de la redac’

Unknown 9: Awakening est comme ce film indépendant que vous regardez par curiosité : imparfait, mais il y a une vraie âme. Ce n’est pas le jeu qui va détrôner les géants du genre, mais il pose des bases intéressantes pour une suite qui, on l’espère, corrigera les erreurs de jeunesse.

Si vous aimez les aventures mystiques et que vous êtes prêts à tolérer quelques frustrations, ce jeu mérite sa chance.

Les Plus Les Moins
Une héroïne attachante et un univers intriguant. Gameplay initialement rigide et un peu répétitif.
Des pouvoirs qui changent des mécaniques classiques. Difficulté mal dosée.
Une direction artistique qui a du charme. Graphismes et animations un peu datés.
Un système de progression bien pensé. Narration qui prend son temps (parfois trop).

 

Une belle promesse, mais il faudra retravailler la formule pour en faire un classique.

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