The World is dancing, Cicatrices, Peleliu Gaiden… découvrez les nouveautés janvier et février 2024 de Vega-Dupuis.

THE WORLD IS DANCING

Le jeune Oniyasha répète aux côtés de son père, Kan’ami, grand maître de l’art du sarugaku, l’ancêtre du théâtre No. Ce garçon singulier s’interroge : « le corps de l’oiseau est destiné à voler, celui du poisson à nager. Qu’en est-il de celui de l’homme ? ». Il occupe tout son temps à danser sans en comprendre l’intérêt, jusqu’à sa rencontre avec une femme misérable s’adonnant à une danse maladroite. Ému au plus haut point, il explore avidement l’univers du corps et du mouvement.

Un retour sur la vie d’un personnage historique majeur dans l’histoire du théâtre japonais et la découverte du no, un art encore assez méconnu du grand public. Art japonais traditionnel total associant la danse, le chant, la musique instrumentale et un texte en forme de poème, le théâtre no est l’aboutissement d’un long processus dont la synthèse fut opérée par Kan.ami Kiyotsugu puis son fils Zeami Motokiyo entre les XIVe et XVe siècles.

The World is dancing de Kazuto Mihara est disponible au prix de 11€.

CICATRICES

Cicatrices raconte une histoire d’amour entre deux collégiens, Kyonosuke et Akira, dans une petite ville de la campagne japonaise. Kyonosuke est un jeune garçon dont une partie du visage a subi une greffe de peau, et se voit traversée d’une importante cicatrice. Akira est une jeune fille trans de la même école. Kyonosuke fait face aux brimades de ses camarades tandis qu’Akira subit les coups de son père qui ne reconnaît pas son identité sexuelle. Leur rencontre et le début d’une relation amoureuse vont les amener à tenter de fuir cet environnement toxique. Mais sont-ils capables de s’accepter et d’accepter l’autre autant qu’ils le pensent ?

L’auteur aborde des sujets forts (harcèlement, exclusion et solitude, transidentité…) avec délicatesse et intelligence et sait porter son attention sur chaque personnage. Cicatrices est un titre moderne et émouvant.

Cicatrices de Brandon Arias est attendu pour le 19 janvier prochain au prix de 8,35€.

PELELIU GAIDEN

Comment Yoshiki dans sa première mission devint-il le guerrier farouche que l’on découvre dans la série ? Quelle était l’histoire de ce G.I. abattu dans le volume 6 par Tamaru ? Comment Tamaru a-t-il rencontré la soeur de Yoshiki et comment tombèrent-ils amoureux ? Qu’est-il advenu des enfants locaux que nos héros ont sauvé de l’abandon et de la mort ? Portant encore une fois la personne humaine au centre de son propos, l’auteur n’abandonne pas ses personnages secondaires mais leur donne une vie, un parcours, une histoire dont le fil ténu est soumis aux aléas de la guerre. Destins brisés, jeunesse sacrifiée, espoirs anéantis, morale foulée au pied, le prix de la guerre reste la thématique toujours centrale qui réunit ces historiettes en un ensemble cohérent.

Toujours soucieux de la cohérence de son propos, l’auteur traite ces petites histoires dans la même tonalité et le même esprit que la série principale. On retrouve ce ton avec plaisir.

Peleliu Gaiden de Kazuyoshi Takedaest attendu pour le 19 janvier prochain au prix de 8,35€.

HIGO NO KAMI, CELUI QUI TISSE LES FLEURS

Dans le « royaume des esprits » se dresse un grand et magnifique arbre appelé « arbre divin des défunts ». En raison d’un certain incident, Sera, une déesse de la protection dont le devoir est de garder l’arbre divin, doit maintenant descendre dans le monde présent et commencer un voyage pour rassembler toutes les graines de l’arbre divin qui ont été dispersées. Dans chaque endroit où elle se rend, elle observe de nombreux événements dignes de potins dans lesquels elle entre en contact avec la tristesse, les souvenirs et le désir… Des sentiments que de nombreux humains et dieux ont embrassés. Son parcours à la recherche des graines perdues et un voyage initiatique d’un dieu à la découverte de l’humanité, ses qualités et ses faiblesses.

Higo no Kami, celui qui tisse les fleurs d’Ichiko Tanno est attendu pour le 2 février prochain au prix de 8,35€.